
Le harcèlement à pôle emploi
enfin reconnu par l’état.

Pôle emploi condamné pour « harcèlement moral » Pôle emploi a été condamné pour « harcèlement moral » et « violation de son obligation de sécurité » envers un salarié de la direction des affaires internationales. Le management de l’ancienne directrice du service était décrié depuis des années. Les juges prud’homaux ont pris soin de développer, en longueur, leur argumentaire. Au bout de quatorze pages, le jugement, rendu en mars 2022, conclut à « des agissements répétés de harcèlement moral » et à une violation, par Pôle emploi, de son obligation de sécurité envers un salarié de la direction des affaires et relations internationales. Selon le conseil prud’homal, le salarié « a donc bien subi des agissements répétés de harcèlement moral » et « de nombreux témoignages, concordants, montraient que cette situation était parfaitement perceptible par des tiers», pourtant, Pôle emploi n’a pas réagi. Les difficultés rencontrées par Monsieur Florent L. avaient commencé peu de temps après son arrivée à la DARI fin juillet 2014 et il n’avait cessé depuis 2017 d’alerter ses supérieurs hiérarchiques jusqu’au directeur général sur les difficultés et son mal-être », constatent les juges. Une directrice «intouchable » malgré les alertes. Bien au-delà de son cas personnel, il décrit un service où régnait, avant même son arrivée, une ambiance délétère et « de gros problèmes de management ». Pôle emploi n’a pas hésité à couvrir des pratiques managériales déviantes au détriment de la santé de ses salariés.